Visa Gestionnaire Japon 2025 : Guide des Révisions
10/11/2025UP!
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Dernière mise à jour : Novembre 2025 | Basé sur les [Directives de l’Agence des services d’immigration]
Introduction : L’importance du statut de résidence « Gestionnaire d’entreprise »
Les ressortissants étrangers ont besoin du statut de résidence « Gestionnaire d’entreprise » (Business Manager) pour créer une entreprise ou participer à sa gestion au Japon. Cependant, les exigences sont complexes. Il existe de nombreux points que les demandeurs ont tendance à mal comprendre, notamment concernant la « sécurisation d’un lieu d’activité », l’« évaluation de la continuité de l’entreprise basée sur la situation financière » et la « gestion conjointe par plusieurs étrangers ». Cet article explique les directives publiées par l’Agence des services d’immigration du Japon d’un point de vue pratique. Il fournit également des études de cas spécifiques et des listes de contrôle.
Exigences relatives au bureau pour le statut « Gestionnaire d’entreprise » (Partie 1)
En conclusion, les bureaux virtuels et les espaces de location à court terme ne sont pas reconnus comme des bureaux d’entreprise. Pour être reconnu comme un bureau d’entreprise par l’Immigration, les deux conditions suivantes doivent être remplies, sur la base des définitions de la Classification type des industries du Japon :
- Occupation d’un emplacement fixe : Sécuriser un espace distinct par une seule entité commerciale.
- Activité commerciale continue : Production ou fourniture continue de services avec du personnel et des équipements.
❌ Exemples de bureaux non reconnus par l’Immigration
Les formats suivants ne répondent généralement pas aux exigences du statut « Gestionnaire d’entreprise » :
✅ Conditions essentielles lors de l’utilisation d’une propriété louée
- Déclaration claire de l’objet : Le contrat de location doit mentionner « pour affaires », « magasin », « bureau », etc.
- Nom du contractant : Doit être au nom de la société ou du représentant (pour les entreprises individuelles).
- Utilisation réelle : Preuve que des activités commerciales sont réellement menées, et non un simple contrat sur papier.
⭐ Exception : Cas particulier des bureaux en incubateur
Dans les cas suivants, il peut être exceptionnellement reconnu comme un bureau d’entreprise.
Cas reconnus :
- Invest Japan Business Support Center (IBSC) du JETRO
- Bureaux de soutien à l’entrepreneuriat gérés par des gouvernements locaux ou des agences gouvernementales
- Bureaux temporaires fournis dans le cadre d’un programme d’incubation formel
Conditions :
- Soumission d’une « Lettre de consentement d’utilisation » de l’incubateur
- Preuve qu’il s’agit d’un bail temporaire dans le but de soutenir l’entrepreneuriat
Conseil pratique
Si vous envisagez un bureau partagé pour réduire les coûts au début, veuillez signer un contrat d’utilisation substantielle, incluant un bureau dédié, plutôt qu’un plan « enregistrement uniquement ». L’examen se concentre sur la question de savoir si des activités commerciales ont réellement lieu.
Statut « Gestionnaire d’entreprise » et gestion conjointe (Partie 2)
En conclusion, il est possible pour plusieurs étrangers d’obtenir des visas « Gestionnaire d’entreprise » en tant que co-gérants. Cependant, c’est une erreur de supposer que « rejoindre le conseil d’administration accorde automatiquement un visa ». Pour que toutes les parties soient approuvées, une participation substantielle à la gestion et les trois conditions suivantes sont nécessaires.
① Rationalité : L’échelle de l’entreprise est-elle suffisamment grande pour nécessiter plusieurs dirigeants ?
Points d’examen :
- Taille de l’entreprise, charge de travail et chiffre d’affaires
- L’expertise des tâches dont chaque dirigeant est responsable
Exemples spécifiques :
- ✅ Une entreprise informatique avec une séparation claire entre un « CTO pour la technologie » et un « COO pour les ventes »
- ✅ La nécessité de diviser la gestion des magasins lors de l’expansion d’une chaîne de restaurants
- ❌ Trois « Directeurs représentants » pour une petite entreprise avec 5 millions de JPY de chiffre d’affaires
② Clarification des tâches : Les rôles de chaque personne sont-ils spécifiques ?
Documents requis :
- Organigramme et domaine de responsabilité de chaque dirigeant
- Règlement sur le partage des tâches
- Procès-verbaux des réunions du conseil d’administration (preuve d’implication dans la prise de décision)
Cas non conformes (NG Patterns) :
- « Co-représentants » mais les descriptions de poste réelles ne sont pas claires
- Un dirigeant nominal sans réel pouvoir de décision
③ Paiement de la rémunération : Compensation en tant que gestionnaire
Norme :
- Paiement d’une rémunération mensuelle à chaque dirigeant
- Le montant doit être proportionnel à la charge de travail et à la responsabilité
Points à noter :
- S’il n’y a pas de rémunération ou si elle est extrêmement faible (par exemple, moins de 100 000 JPY/mois), la participation substantielle à la gestion sera remise en question
- Une rémunération basée uniquement sur la performance (sans salaire fixe) risque également d’être jugée inappropriée
Étude de cas : Exemple de jugement pour des co-fondateurs
Startup de développement d’IA, capital 10 millions JPY, 5 employés
- Fondateur A (US) : PDG, développement technologique & stratégie produit → 500 000 JPY/mois
- Fondateur B (Inde) : CTO, supervision de l’ingénierie → 500 000 JPY/mois
Jugement : Il y a une division claire des rôles (technologie et gestion), et la rémunération est appropriée. → ✅ Forte probabilité d’approbation pour les deux individus.
Renouvellement du statut « Gestionnaire d’entreprise » et situation financière (Partie 3)
Oui, il est tout à fait possible de faire renouveler son visa « Gestionnaire d’entreprise » même en cas de perte financière. « Perte = rejet immédiat » n’est pas le cas. L’Immigration juge de manière globale la perspective de continuité de l’entreprise en examinant les états financiers des deux derniers exercices fiscaux.
📊 Organigramme de jugement
Y a-t-il un bénéfice brut au cours des deux derniers exercices ? │ ├─ OUI → Aller au [Groupe Cas A] │ └─ NON → [Cas B] Pas de bénéfice brut pendant 2 exercices consécutifs └→ Refus en principe (exceptions pour les startups)
[Cas A-1] Pas de déficit (perte accumulée) à la fin de l’exercice le plus récent
✅ Cas renouvelables
- Il y a un bénéfice net pour l’exercice en cours et un excédent.
- Même avec une perte nette au cours de l’exercice en cours, un excédent demeure (aucun déficit n’est survenu).
Documents requis : Seuls les états financiers standards
Exemple :
- Exercice précédent : Bénéfice net 5M JPY, Excédent 10M JPY
- Exercice actuel : Perte nette 2M JPY, Excédent 8M JPY
- → ✅ Pas de problème (Il y a un bénéfice brut, et aucun déficit n’est survenu)
[Cas A-2] Il y a un déficit à la fin de l’exercice le plus récent
(i) Non insolvable (capitaux propres négatifs)
Jugement : En principe, la continuité est reconnue.
Documents supplémentaires :
- Plan d’affaires pour l’année suivante
- Compte de résultat prévisionnel
Note : Selon le contenu, un rapport d’évaluation d’un consultant pour PME (SME Consultant) ou d’un expert-comptable (CPA) peut être demandé.
(ii) Insolvable, mais ne l’était pas il y a 1 an
Jugement : La continuité est reconnue sous certaines conditions.
Documents obligatoires :
- Rapport d’évaluation d’un consultant PME ou CPA
- Doit inclure une « perspective de résolution de l’insolvabilité dans un délai d’un an »
- Doit indiquer la base de l’évaluation
Exemple :
- Fin de l’exercice précédent : Actifs 100M JPY, Passifs 80M JPY (Capitaux propres 20M JPY)
- Fin de l’exercice actuel : Actifs 80M JPY, Passifs 90M JPY (Capitaux propres -10M JPY)
- → Possible si le rapport d’évaluation confirme « amélioration dans un délai d’un an grâce à la récupération de l’investissement en capital » ✅
(iii) Insolvable pendant 2 exercices consécutifs
Principe : Pas de continuité → ❌Renouvellement impossible
Exception : Cas spécial pour les startups (dans les 5 ans suivant la création)
La soumission des trois ensembles de documents suivants peut conduire à un jugement flexible :
- Rapport d’évaluation d’expert (Consultant PME/CPA)
- Incluant une perspective d’amélioration dans un délai d’un an
- Preuve de financement
- Contrat d’investissement de VC/Investisseurs providentiels
- Contrat de prêt bancaire
- Avis d’attribution de subvention de fonds publics comme NEDO/JST
- *Si les liquidités sont suffisantes, documents montrant cette situation
- Preuve des efforts de croissance
- État d’avancement des étapes de développement du produit
- Registres d’acquisition de clients (contrats, LOI, etc.)
- Demandes de brevet / documents d’évaluation technologique
Exemple de réussite : Entreprise de biotechnologie (3e année), 2 exercices consécutifs d’insolvabilité (cumul -50M JPY)
- Financement de 300M JPY bouclé auprès de VC
- Essais précliniques réussis pour un nouveau médicament candidat
- Accord de recherche conjoint avec une grande société pharmaceutique
- → ✅ « Motifs raisonnables » reconnus, forte chance de renouvellement
[Cas B] Pas de bénéfice brut pendant 2 exercices consécutifs
Principe : Pas de continuité → ❌Renouvellement impossible
Raison : Jugé comme ne tirant pas de revenus de l’activité principale (= ne fonctionnant pas comme une entreprise).
Exception : Cas spécial pour les startups
Jugement flexible possible en soumettant le même « ensemble de trois documents » que le Cas A-2(iii).
Exemples typiques :
- Entreprise de R&D en IA avant le produit (ventes nulles)
- Entreprise universitaire en phase d’essai clinique
💡 Point pratique clé : Comprendre la terminologie
Comprenons précisément les termes utilisés lors de l’examen.
- Bénéfice brut (Marge brute)
- Ventes nettes − Coût des marchandises vendues
- Excédent (Surplus)
- Surplus de capital + Bénéfices non répartis (y compris les réserves légales)
- Déficit
- Perte accumulée / Report à nouveau déficitaire
- Insolvabilité (Capitaux propres négatifs)
- Passifs > Actifs (Les capitaux propres sont négatifs au bilan)
- Définition de « l’exercice le plus récent »
- Le dernier exercice fiscal pour lequel les états financiers sont finalisés au moment de la demande. Si la demande est faite immédiatement après la clôture, cela suppose que les audits comptables et l’approbation de l’assemblée des actionnaires sont terminés.
Statut « Gestionnaire d’entreprise » et conformité (Partie 4)
L’examen pour le statut « Gestionnaire d’entreprise » examine strictement non seulement la situation financière mais aussi la conformité légale en tant qu’opérateur commercial.
✅ Liste de contrôle relative aux impôts
- Impôt sur les sociétés / Impôt sur le revenu payé
- Taxe sur la consommation payée
- Prélèvement à la source payé
- Taxe de résidence / Taxe professionnelle payée
⚠️ Attention particulière :
- Lourde pénalité fiscale pour remboursement frauduleux de la taxe sur la consommation → Évaluation extrêmement négative (rejet quasi certain)
- Non-paiement important ou à long terme → Risque de rejet indépendamment des sanctions pénales
✅ Liste de contrôle du travail et des assurances sociales
Adéquation des conditions de travail
- Préparation des contrats de travail
- Respect du salaire minimum
- Respect des normes légales en matière d’heures de travail et de jours fériés
- Vérification de l’éligibilité au travail pour les employés étrangers
Assurance travail
- Inscription à l’Assurance contre les accidents du travail (1+ employé)
- Inscription à l’Assurance emploi (pour les employés éligibles)
- Paiement des primes
Assurance sociale
- Notification du lieu de travail applicable pour l’Assurance maladie et l’Assurance pension des employés
- Procédures d’acquisition de la qualification des employés
- Paiement des primes
Problèmes pratiques courants :
- Employés à temps partiel non inscrits à l’assurance sociale → Signalé lors du renouvellement, obligation de s’inscrire rétroactivement
- Non-inscription à l’assurance sociale malgré le non-paiement de la rémunération des dirigeants → Risque d’être jugé comme « non-gestionnaire substantiel »
Statut « Gestionnaire d’entreprise » et levée de fonds (Partie 5)
En raison de la révision de 2025, les méthodes de levée de fonds pour les startups, telles que les droits d’acquisition d’actions de type J-KISS, peuvent désormais être comptabilisées dans l’« exigence de capital de 30 millions de JPY » sous certaines conditions.
Conditions reconnues (Les deux sont requises)
- Le paiement ne doit avoir aucune obligation de remboursement
- Les prêts ou les obligations convertibles (OC) ne sont pas acceptables
- La capitalisation future doit être garantie
- Deviendra du capital si le droit est exercé
- Sera enregistré comme profit s’il expire
- Un engagement qu’il sera traité comme capital dans les deux cas
Documents requis
- ① Contrat d’investissement
- Contrat original de droits d’acquisition d’actions de type J-KISS, etc.
- ② Preuve de paiement
- Copie du livret bancaire ou du relevé de transaction
- ③ Lettre d’engagement
- Un engagement du représentant à capitaliser lors de l’exercice futur des droits
- Autre
- D’autres documents nécessaires peuvent être demandés.
Exemple : Utilisation des droits d’acquisition d’actions de type J-KISS
Levée de fonds d’une startup en phase d’amorçage
- Capital : 3 millions JPY (Investissement du fondateur)
- Droits d’acquisition d’actions de type J-KISS émis : 27 millions JPY (Investisseur providentiel)
- Total : 30 millions JPY
Points de la demande :
- Le contrat d’investissement spécifie la « conversion future en actions »
- Preuve que les 27 millions JPY ont été réellement versés
- Résolution du conseil d’administration + lettre d’engagement indiquant « sera capitalisé lors de la conversion ou de l’expiration »
→ ✅ Jugé comme répondant à l’« exigence de 30 millions JPY ».
Résumé : Derniers points de contrôle avant la demande
Nouvelle demande (Démarrage d’une entreprise au Japon)
- Bureau d’entreprise : Un contrat de location physique (pas mensuel à court terme)
- Capital : 30 millions JPY ou plus, ou au moins 1 employé à temps plein sécurisé (*révision 2025)
- Plan d’affaires : Un plan spécifique et réalisable (*Doit être vérifié par un expert)
- Participation à la gestion : Avez-vous un pouvoir de décision substantiel ?
- Parcours : Diplôme en administration des affaires ou 3+ ans d’expérience pratique (*révision 2025)
- Capacité en japonais : Le demandeur ou le personnel à temps plein doit avoir un niveau équivalent N2 ou supérieur (*révision 2025)
Demande de renouvellement (Résidant déjà)
- Finances : Vérifiez la situation financière des 2 derniers exercices à l’aide de l’organigramme ci-dessus
- Impôts : Toutes les obligations fiscales remplies
- Travail : Inscrit et payant les assurances sociales/du travail
- Réalité de l’entreprise : Mener réellement des activités à l’adresse enregistrée
Q1 : Un entrepreneur individuel peut-il obtenir un visa « Gestionnaire d’entreprise » ? R : C’est possible. Cependant, tout comme une société, toutes les exigences pour le bureau d’entreprise (bail spécifiant l’usage commercial), l’exigence de 30 millions JPY et la continuité doivent être remplies. La difficulté de la preuve est élevée, et ce n’est pas recommandé. Avec la révision de 2025, la capacité en japonais (équivalent N2) pour le demandeur ou le personnel à temps plein, le parcours du demandeur (diplôme ou expérience) et la vérification par un expert du plan d’affaires sont désormais obligatoires.
Q2 : Qu’en est-il d’une co-fondation où une personne est japonaise et l’autre est étrangère ? R : Si le rôle de l’étranger est une « participation substantielle à la gestion », ce sera autorisé. Cependant, si le Japonais est le gestionnaire substantiel et l’étranger est un dirigeant nominal, ce sera rejeté.
Q3 : J’ai entendu dire qu’on peut renouveler même avec une perte. Pendant combien d’années est-ce acceptable ? R : Il n’y a pas de norme claire pour la limite de temps. L’Immigration prend des décisions individuelles basées sur l’organigramme ci-dessus, en tenant compte de la présence de bénéfice brut, du statut d’insolvabilité et s’il s’agit d’une startup.
Q4 : Un rapport d’évaluation d’un consultant PME ou d’un CPA est-il toujours nécessaire ? R : Il est obligatoire si vous êtes insolvable. Même si vous n’êtes pas insolvable, il peut être demandé comme soumission supplémentaire en fonction du contenu de votre plan d’affaires. Avec la révision de 2025, la vérification par un expert du plan d’affaires pour les nouvelles demandes est désormais obligatoire.
Ce qui suit est le contenu officiel :
Veuillez noter que le contenu ci-dessous est une traduction approximative
Concernant la révision de l’ordonnance ministérielle sur les critères d’admission, etc., pour le statut de résidence « Gestionnaire d’entreprise »
Des parties de l’« Ordonnance ministérielle fixant les normes pour l’article 7, paragraphe 1, point 2 de la loi sur le contrôle de l’immigration et la reconnaissance du statut de réfugié (Ordonnance du ministère de la Justice n° 16 de 1990) » et de l’« Ordonnance d’application de la loi sur le contrôle de l’immigration et la reconnaissance du statut de réfugié (Ordonnance du ministère de la Justice n° 54 de 1981) » relatives au statut de résidence « Gestionnaire d’entreprise » ont été révisées et entreront en vigueur le 16 octobre 2025.
Documents connexes
- Aperçu des révisions (PDF)
- Concernant la révision des critères d’approbation pour « Gestionnaire d’entreprise » (Directives sur la révision) (PDF)
Contenu principal de la révision
1. Concernant l’emploi de personnel à temps plein
Il sera nécessaire d’employer un ou plusieurs membres du personnel à temps plein dans l’entreprise gérée par le demandeur (Ordonnance ministérielle fixant les normes… « Activités listées dans la colonne de droite de la section ‘Gestionnaire d’entreprise’ du tableau annexe 1-2 » n° 2, (a)).
Note : L’exigence de « personnel à temps plein » est limitée aux ressortissants japonais, aux résidents permanents spéciaux et aux ressortissants étrangers résidant sous un statut listé dans le tableau annexe 2 (« Résident permanent », « Conjoint ou enfant de ressortissant japonais », « Conjoint ou enfant de résident permanent », « Résident de longue durée »). Les ressortissants étrangers résidant sous un statut du tableau annexe 1 ne sont pas inclus.
2. Concernant le montant du capital, etc.
Un capital ou équivalent de 30 millions de JPY ou plus sera requis (n° 2, (b)).
Note :
- Si l’entité commerciale est une société : Cela fait référence au montant du capital libéré (montant du capital) pour une société par actions (Kabushiki Kaisha) ou au montant total des apports pour une société en nom collectif (Gomei Kaisha), une société en commandite simple (Goshi Kaisha) ou une société à responsabilité limitée (Godo Kaisha).
- Si l’entité commerciale est un individu : Cela fait référence au montant total investi nécessaire pour exploiter l’entreprise, tel que la sécurisation du bureau, les salaires du personnel embauché (pour un an) et les dépenses d’investissement en capital.
3. Concernant la capacité en langue japonaise
Soit le demandeur, soit un membre du personnel à temps plein (Note 1) doit posséder un niveau considérable de capacité en langue japonaise (Note 2) (n° 3).
Note 1 : Le « personnel à temps plein » visé ici inclut également les ressortissants étrangers résidant sous un statut du tableau annexe 1.
Note 2 : Un niveau considérable de capacité en langue japonaise signifie B2 ou plus sur le « Cadre européen commun de référence pour les langues (CECRL) », et pour les individus autres que les ressortissants japonais ou les résidents permanents spéciaux, l’un des points suivants doit être confirmé :
- Avoir réussi le Japanese Language Proficiency Test (JLPT) N2 ou supérieur, administré par Japan Educational Exchanges and Services (JEES) et la Fondation du Japon.
- Avoir obtenu 400 points ou plus au BJT Business Japanese Proficiency Test, administré par la Japan Kanji Aptitude Testing Foundation.
- Avoir résidé au Japon en tant que résident de moyen à long terme pendant 20 ans ou plus.
- Être diplômé d’une université ou d’un autre établissement d’enseignement supérieur au Japon.
- Avoir terminé l’enseignement obligatoire et être diplômé du lycée au Japon.
4. Concernant le parcours (éducation/expérience professionnelle)
Le demandeur doit avoir obtenu un doctorat, un master ou un diplôme professionnel (Note 1) dans un domaine lié à l’administration des affaires ou à la technologie/connaissance requise pour l’entreprise, OU avoir 3 ans ou plus d’expérience (Note 2) en gestion d’entreprise (n° 4).
Note 1 : Inclut les diplômes équivalents décernés dans des pays étrangers.
Note 2 : Inclut la période des « activités préparatoires au démarrage d’une entreprise » (activités de startup) sous le statut de résidence « Activités désignées ».
5. Traitement du plan d’affaires
Concernant le plan d’affaires soumis au moment de la détermination du statut, la confirmation par une personne ayant une connaissance spécialisée de la gestion (Note) sera obligatoire pour évaluer sa concrétude, sa rationalité et sa faisabilité (Ordonnance d’application… Tableau annexe 3… n° 1, (a)).
Note : À la date d’entrée en vigueur, les personnes suivantes sont qualifiées :
- Consultant pour PME (SME Consultant)
- Expert-comptable (CPA)
- Comptable fiscalien certifié (Zeirishi)
Veuillez noter que les personnes autres que les avocats (Bengoshi) ou les rédacteurs administratifs (Gyoseishoshi) préparant des documents de demande pour soumission aux agences publiques contre rémunération peuvent être en violation de la loi sur les rédacteurs administratifs.
Traitement des demandes
1. Concernant le contenu de l’activité
Si les activités du demandeur en tant que gestionnaire ne sont pas suffisamment reconnues, par exemple en externalisant les opérations, cela sera traité comme ne s’engageant pas dans des activités correspondant au statut « Gestionnaire d’entreprise ».
2. Concernant le bureau d’entreprise
Il est nécessaire de sécuriser un bureau d’entreprise approprié à l’échelle des activités de gestion selon les normes révisées. Par conséquent, l’utilisation de son domicile comme bureau d’entreprise n’est, en principe, pas autorisée.
3. Concernant les demandes de résidence permanente, etc.
Après la date d’entrée en vigueur, si les critères d’approbation révisés ne sont pas remplis, les demandes de résidence permanente depuis « Gestionnaire d’entreprise », « Professionnel hautement qualifié 1(c) » ou « Professionnel hautement qualifié 2 » (basées sur les activités de « Gestionnaire d’entreprise »), et les demandes de changement de « HSP 1(c) » à « HSP 2 » ne seront pas approuvées.
4. Concernant le départ du Japon pendant le séjour
Si le demandeur est absent du Japon pendant une longue période sans motif justifiable pendant son séjour, il sera considéré qu’il n’y a pas d’activité réelle au Japon, et une demande de prolongation de la période de séjour ne sera pas approuvée.
5. Respect des obligations publiques (taxes et assurances sociales)
Lors du renouvellement de la période de séjour, le statut d’accomplissement des obligations publiques suivantes sera confirmé :
(1) Statut d’application de l’assurance travail
- Accomplissement de l’acquisition du statut d’assuré pour l’Assurance emploi
- Accomplissement du paiement des primes de l’Assurance emploi
- Statut des procédures de demande pour l’Assurance contre les accidents du travail
(2) Statut d’application de l’assurance sociale
- Accomplissement de l’acquisition du statut d’assuré pour l’Assurance maladie et l’Assurance pension des employés
- Accomplissement du paiement des primes d’assurance sociale susmentionnées
(3) Statut de paiement des taxes nationales et locales suivantes à payer en tant qu’établissement commercial
Pour les sociétés
- Taxe nationale : Prélèvement à la source de l’impôt sur le revenu et impôt spécial de reconstruction sur le revenu, Impôt sur les sociétés, Taxe sur la consommation et taxe locale sur la consommation
- Taxe locale : Taxe de résidence des sociétés, Taxe professionnelle des sociétés
Pour les entrepreneurs individuels
- Taxe nationale : Prélèvement à la source de l’impôt sur le revenu et impôt spécial de reconstruction sur le revenu, Impôt sur le revenu auto-déclaré et impôt spécial de reconstruction sur le revenu, Taxe sur la consommation et taxe locale sur la consommation, Droits de succession, Droits de donation
- Taxe locale : Taxe de résidence individuelle, Taxe professionnelle individuelle
6. Concernant l’acquisition des licences et permis nécessaires pour l’entreprise
La soumission de documents prouvant le statut d’acquisition des licences et permis nécessaires pour l’entreprise du demandeur sera requise.
Note : S’il existe une raison justifiable pour laquelle la licence ne peut être obtenue qu’après l’octroi du permis de séjour (par exemple, le permis nécessite le statut de résidence), la soumission sera requise au moment de la prochaine demande de renouvellement.
Points à noter concernant l’application
1. Demandes acceptées avant la date d’entrée en vigueur
Pour les demandes de certificat d’éligibilité, de prolongation de séjour, etc., acceptées jusqu’à la veille de la date d’entrée en vigueur de cette ordonnance révisée et toujours en cours d’examen, les critères d’approbation d’avant la révision s’appliqueront.
2. Concernant les demandes de renouvellement de ceux résidant déjà en tant que « Gestionnaire d’entreprise », etc.
- Si une personne résidant déjà en tant que « Gestionnaire d’entreprise » demande un renouvellement dans les 3 ans suivant la date d’entrée en vigueur (jusqu’au 16 octobre 2028), même si elle ne remplit pas les critères révisés, la décision sera prise en fonction de la situation de l’entreprise et de la perspective de remplir les critères révisés. Un document d’évaluation d’un expert en gestion peut être demandé lors de l’examen.
- Les demandes de renouvellement faites après 3 ans à compter de la date d’entrée en vigueur doivent remplir les critères révisés. Note : Même si les critères révisés ne sont pas remplis, si la situation de l’entreprise est bonne, les obligations fiscales sont remplies et les nouveaux critères devraient être remplis d’ici le prochain renouvellement, la décision sera prise en considérant de manière globale la situation de résidence générale.
- « Professionnel hautement qualifié 1(c) » (basé sur les activités de « Gestionnaire d’entreprise ») sera traité de la même manière, car il est basé sur le respect des critères de « Gestionnaire d’entreprise ».
3. Traitement du changement de statut de « Activités désignées » à « Gestionnaire d’entreprise »
Changement depuis Activités désignées (n° 44 / Entrepreneur étranger (Visa Startup))
- Si le certificat de confirmation a été délivré avant la date d’entrée en vigueur de l’avis révisé concernant le programme de visa Startup, les critères d’avant la révision s’appliqueront à la demande de changement de statut vers « Gestionnaire d’entreprise ».
- Si le certificat de confirmation est délivré après la date d’entrée en vigueur de l’avis révisé, les critères révisés s’appliqueront.
Changement depuis Activités désignées (n° 51 / J-Find (Préparation Startup))
- Si la demande pour « Activités désignées (n° 51) » a été déposée, ou si le statut était détenu, jusqu’à la veille de la date d’entrée en vigueur, les critères d’avant la révision s’appliqueront lors du changement de statut vers « Gestionnaire d’entreprise ».
- Si la demande pour « Activités désignées (n° 51) » est déposée à partir de la date d’entrée en vigueur, les critères révisés s’appliqueront.
Q&R
Q1 : Concernant le « personnel à temps plein » nouvellement requis, quel type de personne devrais-je embaucher ?
R : L’exigence de « personnel à temps plein » est limitée aux ressortissants japonais, aux résidents permanents spéciaux et aux ressortissants étrangers résidant sous un statut listé dans le tableau annexe 2 (« Résident permanent », « Conjoint ou enfant de ressortissant japonais », « Conjoint ou enfant de résident permanent », « Résident de longue durée »). Les ressortissants étrangers résidant sous un statut du tableau annexe 1 ne sont pas éligibles.
Q2 : Comment confirmez-vous l’échelle de l’entreprise, comme le capital ?
R : Nous confirmons si l’échelle de l’entreprise est de 30 millions JPY ou plus à l’aide du certificat d’enregistrement, etc. Spécifiquement, si l’entité est une société, nous vérifions le capital libéré (montant du capital) ou le total des apports. Si l’entité est un individu, nous vérifions le montant total investi nécessaire pour exploiter l’entreprise, tel que la sécurisation du bureau, les salaires du personnel embauché (pour un an) et les dépenses d’investissement en capital.
Q3 : Quel niveau de capacité en japonais est requis ? Et comment le prouver ?
R : Un niveau équivalent B2 ou supérieur sur le « CECRL » est requis. Spécifiquement, les non-Japonais/non-résidents permanents spéciaux doivent remplir l’une des conditions suivantes :
- Avoir réussi le Japanese Language Proficiency Test (JLPT) N2 ou supérieur.
- Avoir obtenu 400 points ou plus au BJT Business Japanese Proficiency Test.
- Avoir résidé au Japon en tant que résident de moyen à long terme pendant 20 ans ou plus.
- Être diplômé d’une université ou d’un autre établissement d’enseignement supérieur au Japon.
- Avoir terminé l’enseignement obligatoire et être diplômé du lycée au Japon.
Pour prouver avec un test, soumettez le certificat. Pour prouver par d’autres méthodes, soumettez des documents prouvant l’identité et le parcours (certificat de résidence, diplôme, etc.). Dans le formulaire de demande (Pour l’organisation, Partie 1) 3(11), veuillez indiquer la présence d’une personne ayant la capacité en japonais et spécifier le contenu, par exemple, « Embauche d’un ressortissant japonais », « Le gestionnaire (demandeur) a le JLPT N2 ».
Q4 : Qui sont spécifiquement les experts qui vérifient le plan d’affaires ?
R : Nous supposons des individus ayant des qualifications publiques reconnues pour l’évaluation d’entreprise. À la date d’entrée en vigueur, cela inclut les consultants PME, les CPA et les comptables fiscalistes certifiés (Zeirishi). Si cela change, nous l’annoncerons sur notre site web.
Q5 : Quels documents sont nécessaires pour le renouvellement de la période de séjour ?
R : Le certificat d’enregistrement de l’organisation (si société) et les documents prouvant l’accomplissement des obligations publiques sont nécessaires. Pour les détails, veuillez consulter ici (Page d’info pour le statut « Gestionnaire d’entreprise »).
Q6 : Que faire si je ne peux pas obtenir une licence commerciale nécessaire avant d’avoir reçu le permis de séjour « Gestionnaire d’entreprise » ?
R : S’il existe une raison justifiable pour laquelle elle ne peut pas être obtenue à l’avance, nous vérifierons le statut lors du prochain renouvellement. Veuillez soumettre un document (format libre) expliquant la raison spécifique pour laquelle elle ne peut pas être obtenue.
Q7 : J’ai demandé le statut « Gestionnaire d’entreprise » avant la révision de l’ordonnance. Les nouveaux critères s’appliqueront-ils ?
R : Les demandes acceptées jusqu’à la veille de la date d’entrée en vigueur et toujours en cours d’examen seront jugées selon les critères d’avant la révision. Cependant, veuillez être conscient que même si approuvé selon les anciens critères, vous devrez remplir les nouveaux critères après 3 ans écoulés depuis la date d’entrée en vigueur.
Q8 : Je réside actuellement en tant que « Gestionnaire d’entreprise » et mon renouvellement est proche, mais je ne peux pas remplir les nouveaux critères. Que dois-je faire ?
R : Pendant 3 ans à compter de la date d’entrée en vigueur (jusqu’au 16 octobre 2028), même si vous ne remplissez pas les nouveaux critères, la décision sera prise en fonction de votre situation commerciale et de vos perspectives de les remplir.
Q9 : Je suis actuellement sous un visa Startup « Activités désignées (n° 44) »… Les nouveaux critères s’appliqueront-ils lorsque je changerai pour « Gestionnaire d’entreprise » ?
R : Si votre certificat de confirmation a été délivré avant la date d’entrée en vigueur de l’avis révisé concernant le programme de visa Startup (15 octobre 2025), les critères d’avant la révision s’appliqueront. Les renouvellements ultérieurs seront traités de la même manière que ceux résidant déjà en tant que « Gestionnaire d’entreprise » (voir Q8), avec la période de grâce de 3 ans.
Q10 : Quel est un exemple spécifique d’« activité réelle insuffisante en tant que gestionnaire » ?
R : Par exemple, les cas où la majorité des opérations sont externalisées et le demandeur n’est pas impliqué dans la gestion quotidienne, ou les cas où il n’est pas au courant d’informations qu’un gestionnaire devrait connaître, telles que les détails commerciaux spécifiques ou la situation financière.
Q11 : Concernant l’absence de longue durée sans motif justifiable, y a-t-il une directive spécifique ?
R : C’est jugé au cas par cas, mais généralement, si vous êtes hors du pays (y compris via un permis de réentrée ou un permis spécial de réentrée) pour un total cumulé dépassant la moitié de votre période de séjour accordée sans motif justifiable, cela sera évalué comme un facteur négatif lors de l’examen du renouvellement.
Q12 : Veuillez me donner le détail des « postes fiscaux à payer » vérifiés lors du renouvellement.
R : Nous vérifions le statut de paiement des taxes nationales et locales suivantes à payer en tant qu’établissement commercial :
Pour les sociétés
- Taxe nationale : Prélèvement à la source de l’impôt sur le revenu et impôt spécial de reconstruction sur le revenu, Impôt sur les sociétés, Taxe sur la consommation et taxe locale sur la consommation
- Taxe locale : Taxe de résidence des sociétés (préfectorale/municipale), Taxe professionnelle des sociétés
Pour les entrepreneurs individuels
- Taxe nationale : Prélèvement à la source de l’impôt sur le revenu et impôt spécial de reconstruction sur le revenu, Impôt sur le revenu auto-déclaré et impôt spécial de reconstruction sur le revenu, Taxe sur la consommation et taxe locale sur la consommation, Droits de succession, Droits de donation
- Taxe locale : Taxe de résidence individuelle (préfectorale/municipale), Taxe professionnelle individuelle
Concernant la clarification des critères de statut de résidence pour les gestionnaires étrangers
Documents connexes
- Concernant la clarification du statut de résidence « Gestionnaire d’entreprise » (PDF)
- Annexe 1 : Traitement du statut « Gestionnaire d’entreprise » pour le soutien à l’entrepreneuriat par les gouvernements locaux (PDF)
- Annexe 1-1 : Aperçu (PDF)
- Annexe 1-3 : Formulaire de référence (Exemple) (PDF)
Concernant la clarification du statut de résidence « Gestionnaire d’entreprise »
Lorsqu’un ressortissant étranger crée une entreprise ou s’engage dans la gestion ou l’administration d’une entreprise existante au Japon, ses activités relèvent du statut « Gestionnaire d’entreprise ». Cela exige que le ressortissant étranger soit substantiellement impliqué dans la gestion ou l’administration, ce qui signifie qu’il est engagé dans des activités telles que la prise de décisions commerciales importantes, l’exécution des affaires ou l’audit.
De plus, les étrangers cherchant à entrer au Japon avec ce statut doivent répondre aux exigences de sécurisation d’un bureau d’entreprise (existence) et d’échelle commerciale telles que définies dans l’Ordonnance ministérielle sur les critères d’admission (ci-après « Ordonnance sur les critères d’admission ») pour la catégorie « Gestionnaire d’entreprise ». De plus, pour les demandes telles que la prolongation de la période de séjour, l’examen est effectué du point de vue de savoir si le demandeur peut poursuivre ses activités résidentielles de gestion ou d’administration de l’entreprise. Ceux qui résident avec ce statut doivent également remplir correctement leurs obligations en tant qu’opérateurs commerciaux en vertu des lois pertinentes.
Sur cette base, pour améliorer la clarté et la transparence des opérations liées aux décisions pour le statut « Gestionnaire d’entreprise », nous avons consolidé les directives précédemment publiées (« Clarification des critères de statut de résidence pour les gestionnaires étrangers » (2005), « Clarification des critères du statut ‘Gestionnaire d’entreprise’ (Traitement des cas où deux étrangers ou plus gèrent conjointement une entreprise) » (mars 2012), et « Traitement du statut ‘Gestionnaire d’entreprise’ pour le soutien à l’entrepreneuriat par les gouvernements locaux » (janvier 2018)) et présentons maintenant des directives sur l’approche de base du statut « Gestionnaire d’entreprise » sous les perspectives suivantes.
1. Concernant la sécurisation d’un bureau d’entreprise
Le point 1 de la section « Gestionnaire d’entreprise » de l’Ordonnance sur les critères d’admission stipule : « Une installation devant servir de bureau d’entreprise pour mener l’activité doit être sécurisée au Japon » ou « Un bureau d’entreprise… doit exister au Japon ». Concernant les bureaux d’entreprise, les Principes généraux (Point 2) de la Classification type des industries du Japon fixée par le ministère des Affaires intérieures et des Communications stipulent ce qui suit :
- L’activité économique est menée dans un emplacement fixe, c’est-à-dire occupant une section, sous une seule entité de gestion.
- La production ou la fourniture de biens et de services est effectuée de manière continue avec du personnel et des équipements.
Si ces deux points sont remplis, il est reconnu comme satisfaisant à l’exigence de « sécurisation (existence) d’un bureau d’entreprise ». Cependant, pour les activités liées au statut « Gestionnaire d’entreprise », l’entreprise doit être exploitée de manière continue. Par conséquent, l’utilisation d’espaces de location mensuels à court terme ou de stands facilement démontables ne répond pas aux exigences de l’Ordonnance sur les critères d’admission.
Dans le jugement de l’Agence des services d’immigration sur la conformité au point 1 de la section « Gestionnaire d’entreprise » de l’Ordonnance sur les critères d’admission, il est courant que le bureau d’entreprise soit une propriété louée. Dans de tels cas, le contrat de location de la propriété doit spécifier l’objet de l’utilisation comme étant lié aux affaires (par exemple, pour affaires, magasin, bureau), et le locataire doit être la société elle-même, indiquant clairement son utilisation par la société.
Cependant, si un incubateur (une organisation fournissant des conseils de gestion, des services de liaison commerciale, etc.) fournit un soutien, et qu’une lettre de consentement pour l’utilisation du bureau d’entreprise est soumise par le demandeur, la sécurisation d’une adresse ou d’un bureau temporaire (comme l’Invest Japan Business Support Center (IBSC) du JETRO ou d’autres bureaux d’incubation) prêté dans le but de soutenir l’entrepreneuriat sera traitée comme satisfaisant à l’exigence de « sécurisation (existence) d’un bureau d’entreprise ».
2. Concernant le traitement lorsque deux étrangers ou plus gèrent conjointement une entreprise
Lorsque plusieurs étrangers qui ont co-fondé une entreprise assument des postes de dirigeants, leur éligibilité au statut et leur conformité aux critères d’admission seront examinées en fonction des activités spécifiques que chaque individu exercera.
Comme indiqué au début, pour être éligible au statut « Gestionnaire d’entreprise », le ressortissant étranger doit être substantiellement impliqué dans la gestion ou l’administration, ce qui signifie qu’il est engagé dans des activités telles que la prise de décisions commerciales importantes, l’exécution des affaires ou l’audit. Le simple fait d’être nommé dirigeant ne qualifie pas automatiquement pour le statut « Gestionnaire d’entreprise ».
De plus, lorsque plusieurs étrangers s’engagent dans la gestion ou l’administration d’une entreprise, il doit y avoir une justification raisonnable pour plusieurs gestionnaires, compte tenu de l’échelle de l’entreprise, de la charge de travail, des ventes, etc.
En pratique, le jugement de savoir si les activités de ces étrangers constituent une gestion ou une administration sera basé sur les tâches spécifiques qu’ils effectueront, la rémunération qu’ils doivent recevoir en tant que dirigeants, et d’autres facteurs.
Pour clarifier davantage, tous les individus peuvent être considérés comme éligibles au statut « Gestionnaire d’entreprise » si les conditions suivantes sont remplies :
- Il existe une justification raisonnable pour que chaque étranger gère l’entreprise, compte tenu de l’échelle et de la charge de travail de l’entreprise.
- Les tâches spécifiques liées à la gestion ou à l’administration sont clairement définies pour chaque étranger.
- Chaque étranger doit recevoir une rémunération en compensation de ses tâches de gestion ou d’administration.
3. Concernant la continuité de l’entreprise
Les entreprises peuvent enregistrer des pertes financières pour diverses raisons, mais pour la continuité de l’entreprise, il est nécessaire que les activités commerciales futures soient censées être menées de manière fiable. Cependant, en pratique, les pertes financières peuvent jeter le doute sur la continuité de l’entreprise, tandis que dans d’autres cas… même avec des pertes, la continuité peut ne pas être affectée.
Par conséquent, la continuité de l’entreprise doit être jugée de manière globale, y compris le bilan, plutôt que de se concentrer sur les résultats d’une seule année. Nous traiterons cela sur la base des résultats financiers des deux exercices fiscaux les plus récents comme suit :
(1) Lorsqu’il y a un bénéfice brut au cours de l’exercice le plus récent ou de l’exercice précédent
a. Lorsqu’il n’y a pas de déficit (perte accumulée) à la fin de l’exercice le plus récent
S’il y a un bénéfice net au cours de l’exercice le plus récent et un excédent à la fin de cet exercice, il n’y a pas de problème de continuité de l’entreprise. Même s’il y a une perte nette au cours de l’exercice le plus récent, tant qu’il y a un bénéfice brut et que l’excédent n’a fait que diminuer (c’est-à-dire qu’aucun déficit n’est survenu), cela n’est pas considéré comme ayant un impact majeur sur la continuité de l’entreprise.
Par conséquent, s’il y a un excédent, ou ni excédent ni déficit, à la fin de l’exercice le plus récent, la continuité de l’entreprise sera reconnue.
b. Lorsqu’il y a un déficit à la fin de l’exercice le plus récent
(A) Lorsqu’il n’est pas insolvable (capitaux propres négatifs) à la fin de l’exercice le plus récent
En tenant compte du potentiel de continuité future de l’entreprise sur la base du plan d’affaires, du financement, etc., nous demanderons la soumission d’un plan d’affaires pour l’année suivante et d’un compte de résultat prévisionnel. Sauf doutes sur les opérations commerciales, la continuité de l’entreprise sera reconnue en principe. Cependant, en fonction du contenu de ces documents, nous pourrions demander en outre un rapport (incluant la base de l’évaluation) préparé par un tiers qualifié ayant la capacité d’évaluation d’entreprise, tel qu’un consultant PME ou un CPA.
(B) Lorsqu’il est insolvable à la fin de l’exercice le plus récent, mais ne l’était pas à la fin de l’exercice précédent
L’insolvabilité réduit généralement la solvabilité d’une entreprise et menace sa survie, rendant la continuité de l’entreprise difficile à reconnaître. Cependant, si l’insolvabilité n’a pas persisté plus d’un an, la continuité peut être reconnue, à condition qu’il y ait une perspective d’amélioration concrète (résolution de l’insolvabilité) dans un délai d’un an.
Spécifiquement, si l’entreprise est insolvable à la fin de l’exercice le plus récent mais ne l’était pas à la fin de l’exercice précédent, nous demanderons au demandeur de soumettre un rapport d’évaluation (incluant la base de l’évaluation) d’un tiers qualifié (consultant PME, CPA, etc.) évaluant la perspective d’amélioration (y compris la résolution de l’insolvabilité dans un délai d’un an). Nous jugerons la continuité de l’entreprise sur la base de ce rapport.
(C) Lorsqu’il est insolvable à la fin de l’exercice le plus récent et de l’exercice précédent
Si l’insolvabilité n’a pas été résolue après avoir persisté plus d’un an, la situation financière reste grave, et une amélioration suffisante n’a pas été réalisée en un an. Par conséquent, en principe, la continuité de l’entreprise n’est pas reconnue.
Cependant, les startups (définies comme des entreprises nationales non cotées dans les 5 ans suivant leur création ; ci-après les mêmes)… sont censées subir des pertes à leurs débuts. Par conséquent, pour les startups, nous demanderons au demandeur de soumettre les documents suivants, et s’ils fournissent une explication raisonnable de l’insolvabilité, nous jugerons la continuité de l’entreprise de manière flexible :
- Un rapport d’évaluation d’un tiers qualifié (consultant PME, CPA, etc.) évaluant la perspective d’amélioration (y compris la résolution de l’insolvabilité dans un délai d’un an).
- Documents montrant les efforts de levée de fonds (par exemple, investissements/prêts d’investisseurs, VC, banques ; subventions/allocations publiques).
- Documents montrant les efforts de développement de produits/services ou d’expansion de la base de clients.
(2) Lorsqu’il n’y a pas de bénéfice brut ni au cours de l’exercice le plus récent ni de l’exercice précédent
Lorsque les ventes sont inférieures au coût des marchandises vendues dans l’activité principale, cela n’est pas considéré comme une activité d’entreprise normale. Même si un profit est assuré par des revenus/pertes hors exploitation ou extraordinaires, il ne provient pas de l’activité principale. Bien qu’un manque de bénéfice brut puisse survenir au cours d’un seul exercice en raison de circonstances spéciales, un manque de bénéfice brut pendant deux exercices consécutifs signifie que l’entreprise n’est pas jugée capable de soutenir son activité principale. Par conséquent, en principe, la continuité de l’entreprise n’est pas reconnue.
Cependant, pour les startups… (comme mentionné ci-dessus), nous demanderons au demandeur de soumettre les documents suivants, et s’ils fournissent une explication raisonnable du manque de bénéfice brut, nous jugerons la continuité de l’entreprise de manière flexible :
- Un rapport d’évaluation d’un tiers qualifié (consultant PME, CPA, etc.) évaluant la perspective d’amélioration (y compris l’atteinte d’un bénéfice brut dans un délai d’un an).
- Documents montrant les efforts de levée de fonds (ou documents montrant des liquidités suffisantes si la levée de fonds n’est pas actuellement nécessaire).
- Documents montrant les efforts de développement de produits/services ou d’expansion de la base de clients.
*Explication des termes principaux
| Terme | Explication |
| Exercice le plus récent | L’exercice le plus récent pour lequel les états financiers sont finalisés |
| Exercice antérieur au plus récent | L’exercice précédant immédiatement l’exercice le plus récent |
| Bénéfice brut (Perte brute) | Montant après déduction du coût des marchandises vendues des ventes nettes |
| Excédent (Surplus) | Tout le surplus de capital et les bénéfices non répartis, y compris les réserves légales |
| Déficit | Perte non traitée à la fin de l’exercice, perte accumulée |
| Insolvabilité (Capitaux propres négatifs) | Un état où les passifs (dettes) dépassent les actifs (biens) (Le total des passifs dépasse le total des actifs au bilan) |
4. Concernant le respect des obligations en tant qu’opérateur commercial
Les ressortissants étrangers résidant avec le statut « Gestionnaire d’entreprise » sont censés exploiter leur entreprise correctement. Leur organisation (y compris les entreprises individuelles) doit se conformer aux lois relatives à l’accomplissement de diverses obligations publiques comme suit :
(1) Conformité aux lois fiscales
Les taxes nationales (impôt sur le revenu, impôt sur les sociétés, etc.) et les taxes locales (taxe de résidence, taxe professionnelle, etc.) doivent être payées de manière appropriée.
Le non-respect des obligations fiscales, comme être pénalisé pour non-paiement, ou même sans pénalités, les cas de non-paiement important ou à long terme, seront évalués comme un facteur négatif. De plus, les organisations qui ont reçu une lourde pénalité fiscale pour des actions telles que des remboursements frauduleux de la taxe sur la consommation seront évaluées comme un facteur particulièrement négatif en raison de la nature malveillante de l’acte.
(2) Conformité aux lois du travail et de l’assurance sociale
Les conditions de travail des employés (y compris les temps partiels) doivent être conformes aux lois du travail. Si l’entreprise est soumise à l’assurance travail, une inscription et un paiement appropriés sont requis. De plus, si elle est soumise à l’assurance maladie et à l’assurance pension des employés, des procédures d’inscription appropriées pour l’entreprise et d’acquisition de qualification pour les employés, ainsi qu’un paiement approprié des primes, sont requis.
Le non-respect de ces lois du travail et de l’assurance sociale sera évalué comme un facteur négatif.
5. Concernant les fonds levés par l’émission de droits d’acquisition d’actions payants
Le point 2(b) de la section « Gestionnaire d’entreprise » de l’Ordonnance sur les critères d’admission fixe une norme de « total des actifs disponibles pour l’entreprise… étant de 30 millions JPY ou plus ». Si le capital libéré (montant du capital) pour une société par actions ou le total des apports pour une Gomei/Goshi/Godo Kaisha est de 30 millions JPY ou plus, cette exigence est remplie.
À cet égard, les paiements reçus de l’émission de droits d’acquisition d’actions peuvent être comptabilisés dans l’exigence de « 30 millions JPY » du point 2(b) de la section « Gestionnaire d’entreprise », à condition que le montant remplisse les deux conditions suivantes :
- Il s’agit d’un paiement reçu pour l’émission de droits d’acquisition d’actions qui n’a aucune obligation de remboursement.
- Un engagement a été pris de capitaliser ce paiement, qu’il devienne du capital libéré (si les droits sont exercés) ou du profit (si les droits expirent sans être exercés).
Les documents suivants sont requis pour cela :
- Le contrat d’investissement conclu pour l’émission des droits d’acquisition d’actions (par exemple, contrat de type J-KISS).
- Preuve du montant réellement payé en vertu du contrat (copie du livret bancaire ou du relevé de transaction).
- Une lettre d’engagement, etc., déclarant que le montant réclamé pour l’exigence de « 30 millions JPY » sera capitalisé lors de l’exercice futur des droits.
Concernant les mesures pour les activités entrepreneuriales des étudiants internationaux diplômés des universités japonaises, etc.
Suite à la « Politique de base 2020 pour surmonter le COVID-19 et construire une nouvelle ère » (décision du Cabinet, 17 juillet 2020), qui appelait à faciliter l’entrepreneuriat par les étudiants internationaux au Japon, nous avons décidé d’autoriser un séjour allant jusqu’à 2 ans pour les étudiants poursuivant des activités entrepreneuriales après l’obtention de leur diplôme, sous certaines conditions.
1. Aperçu
Les étudiants internationaux qui étaient engagés dans des activités entrepreneuriales pendant leurs études dans des universités(*) reconnues pour leur acceptation proactive d’excellents étudiants internationaux au Japon, et qui souhaitent poursuivre ces activités après l’obtention de leur diplôme, se verront accorder le statut « Activités désignées » pour une durée maximale de 2 ans, à condition qu’ils remplissent les exigences du point 2(1) ci-dessous.
* Écoles participant au « Programme de promotion de la recherche d’emploi des étudiants internationaux » ou écoles sélectionnées pour le « Projet Top Global University » (universités, écoles doctorales, collèges juniors ou collèges de technologie).
De plus, les ressortissants étrangers diplômés d’une université japonaise, etc. (université, école doctorale, collège junior, collège de technologie ou cours spécialisé dans une école de formation professionnelle (diplôme de spécialiste)) et ayant ensuite résidé au Japon en utilisant le « Projet de promotion de l’entrepreneuriat étranger » ou le « Projet de promotion des startups étrangères en zone stratégique spéciale nationale » mais n’ayant pas démarré leur entreprise pendant la période, seront également autorisés à passer à cette nouvelle mesure. Cela permet un séjour total combiné allant jusqu’à 2 ans (y compris le temps passé sur le programme précédent), à condition qu’ils remplissent les exigences du point 2(2) ci-dessous.
2. Exigences
(1) Utilisation de ce système immédiatement après l’obtention du diplôme d’une université japonaise, etc.
- Le demandeur doit être diplômé ou avoir terminé ses études dans une école sélectionnée pour le « Programme de promotion de la recherche d’emploi des étudiants internationaux » ou le « Projet Top Global University »… *Vérifiez les liens ci-dessous pour les écoles éligibles : Programme de promotion de la recherche d’emploi des étudiants internationaux : https://www.mext.go.jp/a_menu/koutou/ryugaku/1394574.htm Projet Top Global University : https://www.mext.go.jp/a_menu/koutou/kaikaku/sekaitenkai/1360288.htm
- Le demandeur était engagé dans des activités entrepreneuriales pendant ses études à l’université en 1.
- L’université en 1. recommande l’activité entrepreneuriale du demandeur.
- L’université en 1. fournit un soutien à l’activité entrepreneuriale du demandeur.
- Le demandeur rend compte de l’état de son activité entrepreneuriale à l’université en 1.
- L’université en 1. fournit des conseils et un soutien pour le retour du demandeur dans son pays d’origine si l’activité entrepreneuriale devient difficile.
Note : Les exigences 2 à 6 sont jugées sur la base de l’Engagement (Formulaire de référence 1) soumis par l’université en 1.
(2) Utilisation de ce système après avoir utilisé le Projet de promotion de l’entrepreneuriat étranger ou le Projet de promotion des startups étrangères en zone stratégique spéciale nationale
- Le demandeur est diplômé ou a terminé ses études dans une université japonaise, etc. (université, école doctorale, collège junior, collège de technologie ou cours spécialisé dans une école de formation professionnelle (diplôme de spécialiste)).
- Le demandeur a résidé au Japon dans le cadre du Projet de promotion de l’entrepreneuriat étranger ou du Projet de promotion des startups étrangères en zone stratégique spéciale nationale immédiatement après avoir obtenu son diplôme de l’université en 1.
- Le demandeur a utilisé le projet en 2. mais n’a pas démarré l’entreprise, et souhaite maintenant poursuivre ses activités entrepreneuriales au Japon.
- Lors de la transition vers la nouvelle mesure, le gouvernement local gestionnaire (du projet en 2.) doit fournir une explication raisonnable de l’échec du démarrage de l’entreprise et évaluer qu’il existe une forte probabilité de démarrage de l’entreprise à l’avenir.
- Le gouvernement local en 4. ou l’université en 1. recommande l’activité entrepreneuriale du demandeur.
- Le gouvernement local en 4. ou l’université en 1. fournit un soutien à l’activité entrepreneuriale du demandeur.
- Le demandeur rend compte de l’état de son activité entrepreneuriale au gouvernement local en 4. ou à l’université en 1.
Note : Les exigences 3-4 sont jugées sur la base de l’Évaluation (Formulaire de référence 2) soumise par le gouvernement local en 4.
Note : Les exigences 5-7 sont jugées sur la base de l’Engagement (Formulaire de référence 3) soumis par le gouvernement local en 4. ou l’université en 1. Veuillez noter que ce formulaire est différent de celui du (1).
3. Documents requis
Veuillez consulter cette page.
4. Points à noter concernant cette mesure
La période de séjour maximale autorisée dans le cadre de cette mesure est de 2 ans, pendant lesquels vous devez finaliser la création de votre entreprise. Une fois l’entreprise créée, veuillez demander un changement de statut de résidence vers « Gestionnaire d’entreprise ».
5. Points à noter concernant cette mesure
Si la famille à charge (conjoint, enfant) de l’étranger utilisant cette mesure souhaite continuer à résider au Japon, elle doit demander un changement de statut vers « Activités désignées ». Les documents requis pour cette demande sont les mêmes que pour un renouvellement de statut « Dépendant ».
Merci de nous contacter si vous avez besoin de plus d'informations.
